Présentation ZNIEFF 2025
Retour sur la présentation de la réactualisation des ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) du mercredi 12 février 2025 !
Organisée par la DRIEAT (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports), Antoine KITA et Guillaume LARREGLE, salariés de l’ANVL (Association des Naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau), ont présenté les ZNIEFF réactualisées au cours de l’année 2024 devant le Groupe de Travail ZNIEFF du CSPRN (Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel).
Cette présentation s’inscrit dans une démarche de réactualisation d’urgence d’un grand nombre de ZNIEFF en Ile-de-France, lancée par la région et pour laquelle l’association perçoit des subventions couvrant une partie du temps investi par l’association. Il aura aussi fallu compter sur l’investissement bénévole de nombreux adhérents de l’ANVL.
Pour rappel, une ZNIEFF doit inclure un certain nombre d’espèces dites « déterminantes » pour que sa validité perdure. Ces listes d’espèces sont définies à l’échelle régionale et concernent souvent des espèces assez rares ou menacées. L’objectif premier de ce travail d’urgence est de retrouver au minimum 30% du total des espèces historiquement présentes pour chaque site. Pour qu’un périmètre reste valide, 30% des dates d’observations d’espèces doivent être inférieures à 12 ans (ou 24 ans pour les taxons plus difficiles d’identification, comme les coléoptères).
Durant cette matinée, 13 périmètres ont ainsi été présentés : des boisements humides de la vallée de la Seine, des coteaux calcaires du Bocage Gâtinais ou encore des boisements sablo-calcaires de la vallée de l’Essonne. Parmi eux, on compte aussi une extension pour englober notamment l’ensemble des pointages d’une plante extrêmement rare : la Minuartie sétacée (Minurtia setacea).
Lors de ce temps d’échange, il fût discuté de la robustesse des périmètres et des problèmes rencontrés pour l’accomplissement de cette mission : accès aux propriétés privées, évolution des végétations, grand nombre d’espèces non revues, dégradations anthropiques, etc.
Ces périmètres sont de véritables indicateurs de biodiversité qui permettent d’avoir une fine connaissance du territoire. Ils doivent être inclus et pris en compte dans les différents plans locaux d’urbanisme, au titre de zone N (zone naturelle). Même si les sites ZNIEFF ne sont pas des zones de protection (juridiquement parlant), leur actualisation est importante pour favoriser la préservation d’un grand nombre d’espaces naturels. En effet, ils servent souvent de base pour définir les futurs sites protégés.
Crédits photographiques : Antoine KITA, ANVL.





